Mythologie - Le Jardin des Hespérides

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Mythologie Gréco-romaine
copyright Editions Niclas 1999

Le Jardin des Hespérides
- article publié dans Rictus n°5 -

Le jardin des Hespérides, situé à l’extrême occident, était un jardin d’immortalité, un jardin réservé aux Dieux. Des sources d’ambroisie y coulaient et un arbre fabuleux y donnait des pommes d’or. Lors des noces de Zeus et d’Héra, Gaia (la Terre) en offrit à l’épouse, car ces fruits étaient gages d’immortalité et de fécondité.

Ainsi, pour empêcher les mortels de venir dérober les pommes d’or, le jardin était farouchement gardé par Ladon, un dragon à cent têtes, et par les Hespérides, filles d’Atlas et de Pléioné. Habituellement, ces nymphes étaient au nombre de trois, mais, suivant les légendes on en compte quatre et parfois même sept (Hespéria, Æglé, Érythie, Aréthuse, Hespéraréthousa...). Elles passaient pour s’amuser en chantant et pour être de fort belles jeunes femmes.

Héraclès après avoir réalisé ses dix Travaux, s’en vit refuser deux par Eurystée. Le héros dut alors en accomplir deux de plus. L’une de ces épreuves était de ramener à Eurystée les pommes d’or du jardin des Hespérides.

Après de nombreuses aventures, Héraclès trouva enfin le jardin. Une version raconte qu’il tua le dragon et cueillit lui-même les fruits, mais traditionnellement la légende fait intervenir le titan Atlas, qui soutenait toute la voûte céleste sur ses épaules. Héraclès réussit à le convaincre de le remplacer avec l’aide d’Athéna, pendant qu’il irait lui chercher les fruits.

Atlas, étant le père des Hespérides, n’eut aucun mal à cueillir les pommes d’or, mais trop heureux de se voir débarrassé de sa lourde tâche, il revint dire à Héraclès qu’il les ramènerait lui-même à Eurystée, voulant laisser le héros porter à sa place le ciel.

Héraclès fit alors mine d’accepter (que faire d’autre ?) et demanda à Atlas de le soulager quelques instant pour qu’il puisse se positionner de meilleure manière et placer un coussin sur ses épaules. Mais, à peine Atlas eut-il repris son fardeau qu’Héraclès s’enfuit avec les pommes d’or. Il put alors les livrer à Eurystée et achever ainsi le onzième de ses travaux.

Par la suite, Athéna, à qui ces fruits étaient consacrés les fit rapporter aux Hespérides.

 

Arbre généalogique : les ascendants des Hespérides

géné-hespérides.gif (3291 octets)

Suivant les auteurs, les Hespérides apparaissent parfois
comme les filles d'Atlas et d'Hespéris, ou encore
de Nyx (la Nuit) et de l'Erèbe (les Ténèbres).

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