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Le Jardin des Hespérides - article publié dans Rictus n°5 - Le jardin des Hespérides, situé à lextrême occident, était un jardin dimmortalité, un jardin réservé aux Dieux. Des sources dambroisie y coulaient et un arbre fabuleux y donnait des pommes dor. Lors des noces de Zeus et dHéra, Gaia (la Terre) en offrit à lépouse, car ces fruits étaient gages dimmortalité et de fécondité. Ainsi, pour empêcher les mortels de venir dérober les pommes dor, le jardin était farouchement gardé par Ladon, un dragon à cent têtes, et par les Hespérides, filles dAtlas et de Pléioné. Habituellement, ces nymphes étaient au nombre de trois, mais, suivant les légendes on en compte quatre et parfois même sept (Hespéria, Æglé, Érythie, Aréthuse, Hespéraréthousa...). Elles passaient pour samuser en chantant et pour être de fort belles jeunes femmes. Héraclès après avoir réalisé ses dix Travaux, sen vit refuser deux par Eurystée. Le héros dut alors en accomplir deux de plus. Lune de ces épreuves était de ramener à Eurystée les pommes dor du jardin des Hespérides. Après de nombreuses aventures, Héraclès trouva enfin le jardin. Une version raconte quil tua le dragon et cueillit lui-même les fruits, mais traditionnellement la légende fait intervenir le titan Atlas, qui soutenait toute la voûte céleste sur ses épaules. Héraclès réussit à le convaincre de le remplacer avec laide dAthéna, pendant quil irait lui chercher les fruits. Atlas, étant le père des Hespérides, neut aucun mal à cueillir les pommes dor, mais trop heureux de se voir débarrassé de sa lourde tâche, il revint dire à Héraclès quil les ramènerait lui-même à Eurystée, voulant laisser le héros porter à sa place le ciel. Héraclès fit alors mine daccepter (que faire dautre ?) et demanda à Atlas de le soulager quelques instant pour quil puisse se positionner de meilleure manière et placer un coussin sur ses épaules. Mais, à peine Atlas eut-il repris son fardeau quHéraclès senfuit avec les pommes dor. Il put alors les livrer à Eurystée et achever ainsi le onzième de ses travaux. Par la suite, Athéna, à qui ces fruits étaient consacrés les fit rapporter aux Hespérides.
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Arbre généalogique : les ascendants des Hespérides
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